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Personnage Non Joueur Foa Ascheritt.

Le bretteur afficha un nouveau sourire de facade à la demande de la mage, laissant ensuite une chaleur se dégager de ses mains.

La flamme était d'abord bleue, ce qui signifiait clairement qu'elle ne pouvait pas brûler ainsi, et lorsqu'elle vira au rouge la tasse se mise à chauffer, le liquide à l'intérieur dégageant ainsi un peu de fumée, ce qui fût le signal pour que l'impérial cesse son geste et tende la tasse à la Guildienne, répétant ainsi l'opération avec la seconde.
- C'est pour moi un plaisir que de pouvoir vous rendre service mademoiselle d'Halure. Dit-il enfin après terminé de réchauffer ce qui lui avait été remit, terminant ainsi la tâche qu'elle venait de lui confier.

Néanmoins il attendit qu'elle commence à boire avant de faire de même, question de galanterie et de politesse. En attendant il se permit de poursuivre la conversation en reprenant un point qui le dérangeait un peu.
- Vous savez mademoiselle d'Halure, vous parliez avec le Seigneur Fenth tout à l'heure et ce dernier, bien qu'initialement soit un chevalier, est aujourd'hui un maître d'armes aguéris. Il pourrait sans difficulté vous permettre de maîtriser avec plus de sereinité l'élément qu'est le feu. Le bretteur avait dit cela d'un calme impartial, fixant toujours la mage en guettant le moment où elle porterait ses lèvres à sa tasse pour boire, ce qui serait le signal pour qu'il puisse lui aussi se délecter de ce doux breuvage qui dégageait son arôme au visage du chevalier. Il reste aussi un très bon mage malgré son apparence de brute épaisse. Foa pouffa légèrement de rire avant de reprendre. Ou bien alors je pourrais vous apprendre quelques « trucs » bien que je ne sais pas si ma patience me le permettrais. Puis il resta là, sans bouger à attendre de boire…

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D'un calme magistral le bretteur de feu huma l'odeur du thé en fermant les yeux, profitant du silence qui régnait à l'instant présent, et ce ne fût qu'après plusieurs longues secondes qu'il daigna de nouveau bouger, rouvrant calmement ses paupières avant de prendre une gorgée, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres.

Il resta encore un moment sans rien dire, seul le souffle du vent, le bruissement des feuilles et le chant des oiseaux se faisaient entendre alors que lui ne bougeait même plus, comme si il contrôlait sa respiration afin que cette dernière ne fasse pas l'affront de gâcher la mélodie naturelle qui régnait, et ce même lorsqu'il prit une seconde gorgée du thé avant de baisser la tasse presque jusqu'au sol, cette dernière fumant encore assez pour ne pas avoir besoin d'être réchauffée.

Foa décida finalement de briser ce silence en baissant son regard sur le doux breuvage mit à sa disposition, regardant les ondes se former sur ce dernier.
- Vous savez… Son regard devînt pensif. Travian est quelqu'un pour qui la réussite est la seule victoire, alors que vous soyez le genre de personne à faire perdre patience ou non il persistera à vous faire travailler et ce même si vous avez une crainte sans précédent pour le feu. Son regard semblait s'être perdu dans sa tasse de thé, comme si il n'arrivait pas à retrouver le chemin dans ses pensées…

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Lorsque Ysyhteha posa une main sur le front du guerrier ce dernier ne bougea pas, restant comme mort, fixant toujours son thé qui commençait lentement à se refroidir à force d'attendre. Et lorsqu'elle retira sa main il ne bougea pas non plus, rien ne se reflétait plus dans ses pupilles et il ne semblait même plus respirer à vrai dire.

Ce n'est qu'une fois qu'une nouvelle brise légère se pointa qu'il réagit, ses cheveux blanc oscillant au grès du vent pour fouetter légèrement son propre visage. Son regard vide sembla reprendre vie, laissant en premier lieu paraître un désarçonnement total pour qu'ensuite de l'incompréhension se fasse resentir, rapidement suivit par son regard de haine habituel.
- Vous savez il faut parfois brusquer les choses pour vaincre nos propres démons. A cet instant il prit un air définitivement froid, une chaleur intense venant à se dégager de son corps pour que rapidement il emploie ~Matérialisation~, une flamme bleue se dégageant de son corps au niveau de son épaule gauche pour ensuite prendre la forme du bras qu'il avait perdu durant la bataille d'Eloher, faisant osciller ses doigts alors que la masse gazeuse passait au travers de sa tasse de thé, ne réchauffant même pas ce dernier de par sa couleur.
- Vous n'avez rien à craindre… ces flammes sont indolores. Dit-il finalement en posant sa main immatérielle sur l'épaule de la mage.

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Le chevalier avait esquissé un large sourire sadique lorsque la mage c'était enfuit : cette situation était assez amusante à souhait. Mais il n'allait pas pouvoir profiter de cette scène de pure méchanceté éternellement, posant déjà sa main gantée sur le sol pour se redresser et partir à la poursuite de la Guildienne.

Par rapport à la plupart des soldats Foa était moins fort mais plus rapide, une technique qu'il avait mit au point pour ne pas passer en transe lors des combats, car lorsque ça arrivait sa force était plus importante mais se vitesse nettement diminuée.

Il traversa donc les rues de la ville fleuri pour finalement apercevoir Ysyhteha d'Halure au loin, se précipitant à sa suite en l'aggripant par l'épaule une fois qu'il fût à porté.

Cette vision laissa quelque chose d'étrange dans l'esprit du chevalier, et alors que son bras de mana disparaissait lentement il revoyait une scène de son passé à peu prêt similaire. Les facteurs étaient différent, comme la ville, la personne et la situation, mais rapidement la suite de cette vision se teinta de sang, ne laissant qu'un regard vide à nouveau dans les yeux du bretteur, comme si il était une fois de plus mort.
- Vous ne devriez pas fuir ainsi mademoiselle d'Halure… C'est dangereux de courir ainsi sans même faire attention… Sa voix était tout aussi glauque, comme si il parlait sans même le vouloir, tel un pantin. Vous auriez pût tomber et vous fouler la cheville…
La pression qu'exerçait la seule main du soldat était assez forte, comme si il était paniqué alors que pourtant plus rien ne se reflétait dans le regard du chevalier, restant ainsi à tenir la mage le temps qu'elle se calme, bien que les apparences laissaient plutôt à croire qu'il n'était plus maître de lui même…

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Le soldat manchot ne s'attendait pas à se trouver si près de la mage, mais au moins cela avait le mérite de le tirer de ses troubles intérieur, le ramenant lentement à la raison alors que ses pupilles semblaient reprendre vie.

Les pleures de la jeune femme n'atteignaient même pas la sensibilité du chevalier, néanmoins il décida de jouer le jeu, passant son unique bras autour de la mage pour qu'elle se sente un peu plus à l'aise. Décidément pour une « anti-impériaux » elle avait le chiqué pour se prendre d'affection pour ces derniers en passant un peu de temps avec eux.
- Ce que vous faites est mal mademoiselle d'Halure… Dit-il finalement d'une voix assez froide. Toutes les personnes qui ce sont un jour prisent d'affection pour moi sont mortes… Le soldat resta ainsi encore un moment. Comme il était plus grand qu'elle d'au moins une tête il pouvait sans problème sentir l'odeur de ses cheveux de là où il était, respirant cela encore un bon moment avant de laisser glisser ses doigts dans le dos de la Guildienne, remontant légèrement le long de sa colonne vertébrale pour ensuite redescendre doucement, répétant ce geste plusieurs fois.

Il frictionna le dos de la mage un bon moment. Les gens jetaient des regards mais dans le fond cela n'était pas si étonnant : les chevaliers étaient au service du peuple, alors si il pouvait rendre service ainsi cela ne le dérangeait pas.

Néanmoins au bout d'un moment il n'arrêta pas ce geste pour redescendre sa main et continua de la faire grimper le long du dos d'Ysyhteha, arrivant finalement au niveau de son cou, sous sa chevelure rousse. Elle pût sentir que le métal de ses doigts gantés était maintenant réchauffé par la chaleur corporelle. Il continua de faire glisser sa main cette fois-ci sur le côté droit du cou, comme à une jeune enfant, lui caressant doucement la joue avant de lui prendre le menton, relevant sa tête pour la fixer d'un regard flamboyant.
- Vous êtes vraiment une belle jeune femme mademoiselle d'Halure… Si vous n'étiez pas au Don Alhuïn j'aurais aisément pût laisser mes flammes brûler pour vous… Il relâcha son visage qu'il tenait délicatement pour de nouveau faire glisser ses doigts dans son cou, ce jusqu'à son épaule puis le long de son bras, retirant finalement sa main quand il arriva à la sienne. Mais nous n'aurions de toute manière pas pût nous entendre de part nos éléments… Avait-il finalement lâché d'une voix un peu plus triste, ses yeux fixant le ruisseau au niveau du pont entre l'auberge et le magasin du marché de la fortune, comme si il aimait perdre ses pensées dans l'oscillation d'un quelconque liquide…

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D'un geste assez lent Foa ramena sa main au niveau du poignet d'Ysyhteha, cessant ainsi le geste qu'elle était en train de faire pour redescendre lentement sa main, un regard triste sur le visage du bretteur.

Il ne voulut même pas relâcher la main de la mage, comme si il craignait que lorsqu'elle serait de nouveau libre de ses mouvements elle agirait encore d'une manière bien trop intime pour lui.
- Vous auriez embrassé un homme dont vous ne connaissez rien ? Un homme qui a été obligé de tuer sa propre famille pour leur éviter des souffrances atroces ? On pouvait presque voir une certaine détresse dans ses yeux, comme si la scène était visible si l'on plongeait au fond de ses pupilles. Vous dites qu'un jour quelqu'un se prendre de passion pour moi, mais même si je ressens moi même ce feu ardent je serais dans l'obligation de passer outre mes sentiments, cela dans le but de faire le moins de mal possible. Il disait ça avec un sérieux sans égal, comme si il était persuadé que vivre en hermite était sa seule raison d'être.

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Quelle entêtée. C'était ce qu'était Ysyhteha aux yeux du soldat, et il ne comprenait pas pourquoi elle se permettait ainsi de parler en disant qu'il n'était pas perdu alors qu'elle ne savait rien de lui.

D'un geste rapide il lui tourna le dos. Il n'allait pas tarder à prendre congé, presque énervé par la situation…
- Maintenant je vais parler, et vous allez écouter. Quand il se retourna à nouveau pour fixer la mage des flammes semblaient se dégager de ses yeux, une vapeur se trouvant autour de son corps bouillant. J'ai dût tuer mes parents et ma soeur de trois ans à l'âge de seize ans. Pourquoi ? Parce que notre demeurre familiale était en train de brûler et que j'étais le seul à ne pas être affecté par les flammes. Savez-vous ce que c'est que de voir le sang de votre soeur cadette couler entre vos doigts ? J'en doute fortement. Une flamme se dégageait maintenant de sa seule main. Il fermait le poing à répétition pour essayer de l'éteindre mais elle revenait à chaque fois, plus ardente encore à chaque nouvel étincelle. La seule chose qui me ratache encore à ce monde est la haine et le code de chevalerie. Si un jour une femme s'en prend de passion pour moi, comme je vous l'ai dis, je devrais surmonter ça, même si je dois la brûler.
Ysyhteha pouvait maintenant resentir la chaleur des flammes de là où elle était, les vagues chaudes venant fouetter son visage au point de pouvoir la faire transpirer. Et cela ne semblait pas vouloir s'arrêter. Si elle avait reprit la main du chevalier elle se serrait brûlée sur son armure qui continuait de voir sa température augmentait, comme si le métal s'apprêtait à exploser de l'intérieur.

Foa recula d'un pas, comme pour ne pas brûler la Guildienne, mais malgré tout elle pouvait toujours resentir la chaleur qui semblait ne pas s'arrêtait d'augmenter. Le soldat fronça les sourcils puis reprit.
- Je suis fou. Ou plutôt je l'étais. Lorsque mes sentiments deviennent trop grand je fini toujours pas brûler quelque chose, comme si quelqu'un d'autre s'emparait de moi. Je deviens alors un être sanguinaire et assoiffé de sang. C'est comme ça que ma famille est morte. Et sur ces mots il se retourna, passant par le pont au dessus du ruisseau pour ensuite arriver à la sortie de la ville. Il siffla le Kimera que Schwann leur avait donné à tous dans la brigade, la créature lupine blanche arriva rapidement et il la sella, regardant une dernière fois l'entrée de la ville voir si la mage avait tentée de le suivre ou non…

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Quand la mage revînt en direction du chevalier il soupira. Il aurait tout aussi bien pût dire à son Kimera de se relever et s'en aller mais malgré tout il gardait une certaine courtoisie dans son sadisme. Il ne pouvait pas partir ainsi sans même lui laisser le droit à la parole, c'était contre les règles de la noblesse que son père lui avait appris. D'accord ce dernier était mort et jamais leur famille n'avait pût toucher ce titre, mais au moins ils se comportaient comme tel, et c'était peut-être ce qui les rendait plus noble que n'importe quelle famille, aussi bien par leur manière d'agir que leur façon d'être…

Cependant quand elle posa sa main sur l'épaule du chevalier, Foa appuya légèrement sur le flanc de son loup pour que ce dernier se lève, contraignant ainsi la mage à le lâcher malgré elle.
- Que me voulez-vous… ? Lui demanda t-il d'un ton un peu non-chalent… Qu'esperez-vous faire ainsi ? Ma famille est morte de toute manière et je ne pourrais jamais en batir une.